Le mont Sainte Odile est un des haut lieux vibratoire les plus puissant d'Europe.
Le sommet du Mont Sainte Odile est occupé par une ancienne abbaye. C'est le centre de pélerinage le plus important de l'est de la France. Dédié à Sainte Odile, la patronne de l'Alsace.
Apparemment, il y aurait eu un temple paiën, elliptique, dressé sur l'emplacement de l'actuelle cour intérieure des bâtiments monastiques.
Une gravure du XVIIème siècle atteste l'existence, jadis, d'une chapelle ronde portée par 6 colonnes de pierre qui auraient très bien pu être les vestiges d'un temple paiën, lui même éventuellement entouré de cromlechs.
Serions-nous en présence d'une réplique parfaite du temple de Stonehenge, en grande Bretagne ?
Etrange destiné, appellé anciennement mont Alcitona, qui, au milieu du VIIème siècle, vit naître au château de Hohengour, à l'emplacement de l'actuel couvent une petite fille aveugle : Odile.
Sa mère, la Duchesse Bereswinde, après avoir été longtemps stérile, fut profondément peiné de ne pas donner un héritier au duc, et de surcroît d'accoucher d'une enfant aveugle. Le duc, en apprenant la nouvelle,peeuve d'une malédiction divine, devint fou de rage et décida de tuer l'enfant. LA duchesse confia le bébé à une nourrice d'un petit village des Vosges qui le dissimula chez elle. Le duc fut informé et se mit à la recherche de l'enfant, mais celle ci fut confiée au couvent de Palma, le Baume les Dames d'aujourd'hui.
Les années passèrent et une nuit, l'oncle d'Odile l'évêque de Rastibonne, en Bavière, reçut l'ordre, en songe, d'aller baptiser l'enfant. Dès que l'enfant fut en contact avec l'eau baptismale, Odile recouvra la vue. Le duc fut mis au courant, mais refusa obstinément de voir sa fille, malgré la demande de la duchesse, devenue mère de plusieurs enfants. Donc un fils, Hugues. Celui ci enfreignit la volonté de son père et amena sa soeur au château. Le duc tua son fils dans un accès de colère.
Tenaillé par les remords, le duc ne renvoya pas la jeune fille, mais décida de la marier avec un des nombreux prétendants éblouis par sa grande beauté. Désireuse de consacrer sa vie à Dieu, elle s'enfuit du château.
Poursuivie par les gardes de son père, elle dut son salut à une roche qui, grâce à la ferveur de ses prières, s'entrouvrit pour la protéger. Le duc, ému par ce signe du ciel fit don du chateau de Hohenbourg à Odile, afin qu'elle puisse accomplir son oeuvre et fonder un monastère. Odile devint la première abbesse du couvent.
A la mort du duc, Odile pria inlassablement pour le salut de l'âme de son père et sa délivrance du purgatoire. Au fil des années, la dalle sur laquelle elle s'agenouilla s'usa peu à peu à l'emplacement des genoux, on peut en voir les traces dans l'actuelle chapelle des Larmes.
Jadis, les moniales recueillaient de l'eau de la source pour la porter dans la cupule creusée dans le sol de la chapelle. Les pélerins trempaient leurs doigts ou leur mouchoir dans l'eau et s'en frottaient les yeux pour bénéficier des vertus guérisseuses. Cette pratique "païenne" fut supprimée à la fin du XIXème siècle.
Odile rencontra un jour un vieillard assoiffé et malade et fit jaillir une source pour abreuver le malheureux. Aujourd'hui une grille protège cette source bienfaisante pour les personnes souffrant de troubles oculaires. Situé en contrebas du couvent, l'endroit reçu le nom de fontaine Sainte Odile. Il est recommandé de se laver les yeux avec cette eau, mais de ne pas en boire trop compte tenu de sa composition.
Odile décéda en 720 dans la chapelle saint Jean.
La chapelle des Anges a une périlleuse tradition : les jeunes filles désireuses de se marier venaient en faire 3 fois le tour en pensant à l'élu de leur coeur. Elles étaient assurées d'être épousées dans l'année. Un éboulement a mit fin à cette pratique acrobatique.
Ce haut lieu tellurique fut choisit et édifié par des initiés, êtres qui savaient sonder cette terre et la faire se révéler aux profanes.
Les effluves bénéfiques et régénérateurs de ce tellurisme évalué à 22 unités positives sur l'ensemble du plateau , amplifient les facultés physiques, guérisseuses ou spirituelles de chacun, selon ses aspirations et ses prédispositions. Quelques points plus intenses dépassent les 30 unités positives.
Dans l'enceinte du mont Odile on retrouve les traces d'un oppidum gaulois et celles d'une citadelle romaine et d'un castellum. Sans doute les pelerins venaient-ils honorer Rosmertha, déesse des régions de l'est. Sainte Odile hérita des vertus successives et accumulées de ce paysage et de ses passagers.
source : Lieux magiques et sacrés de france - Gilbert Altenbach boune Legrais.