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 civilisation maya

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Ananta
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MessageSujet: civilisation maya   civilisation maya EmptySam 27 Sep 2008 - 14:00

La civilisation maya est une civilisation précolombienne dont l'influence géographique s'est étendue au sud-est du Mexique (péninsule du Yucatán), à l'ouest du Honduras et du Salvador, au nord du Belize et au Guatemala. Apparue au IIIe millénaire av. J.-C., elle a connu son apogée du IIIe au Xe siècle avant de connaître une décadence progressive et de disparaître au moment de la conquête espagnole au XVIe siècle. Ses principales œuvres sont de nature architecturale, avec l'édification d'imposants temples et de pyramides, de nature astronomique, comme en témoignent les multiples cycles du calendrier maya, et de nature mathématique, avec une numération de position en base 20 comprenant le zéro.

La connaissance et la compréhension de la civilisation maya sont très incomplètes et de grandes zones d'ombre subsistent malgré les efforts entrepris depuis le XIXe siècle. En effet, les Aztèques, les Conquistadors espagnols, puis les missionnaires chrétiens, ont cherché à détruire toutes les traces de ce passé (comme lors de l'autodafé de Maní, où les codex mayas furent brûlés).

Le Mexique cherche aujourd'hui à réhabiliter son héritage précolombien et un musée de la civilisation maya a été créé à Chetumal.

On a parfois comparé les Mayas aux Grecs de l'époque classique. En Amérique précolombienne, ils furent un peuple de bâtisseurs, de savants et d'artistes qui, en quinze siècles, élabora dans la jungle tropicale l'une des civilisations les plus raffinées du continent. Ils formaient à leur âge d'or un immense bloc ethnique, du Honduras au sud du Mexique.

civilisation maya 800px-Sites_Mayas
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Ananta
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MessageSujet: Re: civilisation maya   civilisation maya EmptySam 27 Sep 2008 - 14:01

Origines

Les origines des tribus mayas les plus anciennes se perdent dans la nuit des temps. Les manuscrits indigènes du XVIe siècle ont oublié l'emplacement du berceau de la civilisation maya, que ce soit dans le Chilam Balam (écrits dans la péninsule du Yucatán), ou dans le Popol Vuh des Quichés, la branche des indiens mayas du Guatemala. Et même le premier chroniqueur espagnol des mayas, le frère Diego de Landa (1566), n'a pu en mentionner clairement la situation. En tout état de cause, les faits se réfèrent aux Mayas du Yucatán, de l'ère classique, et non aux vieux mayas localisés dans le sud (Chiapas, Guatemala et Honduras), dont la civilisation s'est éteinte quelques siècles avant l'apogée des cités de la péninsule telles que Chichen Itza, Uxmal et Savil.

Nous savons que dans les temps très reculés, les mayas vivaient sur le littoral atlantique du Mexique, d'où ils descendirent vers l'Amérique Centrale en remontant l'Usumacinta pour arriver au Petén. Un vieux groupe maya, les Huastèques, resta cependant dans le nord, dans la région allant de Veracruz à Tamaulipas. C'est peut être l'expansion des Nahuas qui coupa en deux le peuple maya en rejetant un groupe au nord et l'autre au sud. Les groupes rejetés vers le sud sont ceux qui développèrent la grande civilisation maya. Au commencement de la période historique, ils vivaient dans un triangle délimité par Palenque dans le Chiapas, Uaxactun, au Guatemala, et Copán au Honduras, une aire très importante avec des voies de communication très difficiles au milieu de la jungle, traversée par de grandes rivières, comprenant le bassin de l'Usumacinta, le peten guatemaltèque et les vallées du Motagua et du río Copán.

On distingue généralement trois périodes dans la civilisation maya:

Ère préclassique (2600 av. J.-C. à 250 apr. J.-C.)
Ère classique (250 à 900)
Ère postclassique (900 à 1521)

source : wikipédia


Dernière édition par Ananta le Sam 27 Sep 2008 - 14:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: civilisation maya   civilisation maya EmptySam 27 Sep 2008 - 14:02

L'ère préclassique s'étend de 2600 avant Jésus-Christ à 250 apr. J.-C. À partir de -2000, c'est l'essor de la civilisation olmèque, dont sont issus de nombreux aspects de la civilisation maya. Cette période préclassique est mal connue. Les premiers villages d'agriculteurs ont été datés de -2000 au Honduras britannique (Cuello)

Des preuves archéologiques montrent que l'architecture cérémonielle maya démarre vers 1000 av. J.-C. Il est très difficile de faire la différence entre la culture pré-maya et la civilisation olmèque, chaque culture s'étant influencée mutuellement.

Vers 300 av. J.-C., on assiste à la multiplication des sites et à une activité architecturale intense, signe d'un fort accroissement de la population, particulièrement dans les cités de Komchén, Cerros et Tikal. Chaque site se développe de façon autonome; néanmoins, signe d'une indéniable unité culturelle, on utilise partout la même céramique rouge.

Entre 50 et 250 de l'ère chrétienne, période traditionnellement dénommée « protoclassique », des tensions apparaissent; crise de croissance ou invasion, nul ne le sait. Certains sites disparaissent, tels que Cerros ou Komchén, tandis que d'autres s'imposent comme Tikal.


Ère classique
L'ère classique s'étend de 250 ap. J.-C. à 900 apr. J.-C. Elle est dominée par deux grandes métropoles : Tikal et Calakmul. Tikal joue un rôle prédominant dans la première partie de l’ère classique qui marque l’apogée de la culture maya. En 292 une stèle datée revendique la prédominance de cette cité sur l'ensemble du monde maya. Son rôle semble être renforcé par les liens qui l'unissent à la grande métropole du Mexique central, Teotihuacán. Ces échanges se manifestent dans l’architecture, la céramique et la sculpture.

Vers le milieu du VIe siècle, Tikal est vaincue par Calakmul. On note alors un ralentissement des activités, qui se traduit par l’interruption de l’érection de monuments datés. Cet arrêt marque la fin du classique ancien.

Un renouveau s’opère bientôt organisé autour de cités-États qui rivalisent de prestige. La culture maya atteint son apogée : il durera jusqu'au Xe siècle.


L'effondrement maya
Les années 800 à 900 marquent l’effondrement des cités-États, l'arrêt des constructions monumentales et des écritures associées. La dernière inscription connue datée sur un monument remonte à 822 pour Copan (au sud) et 869 pour Tikal (au centre).

La cause du dépeuplement quasi total des puissantes cités mayas à l'aube du IXe siècle reste mal connue. Des hypothèses ont été avancées pour expliquer la chute brutale de la civilisation maya classique en plein âge d'or, les spécialistes n'étant toujours pas d'accord sur les causes d'un bouleversement aussi radical. Guerres, désastres écologiques, famines ou une combinaison de ces facteurs sont les raisons généralement avancées pour expliquer ce déclin. Les centres mayas ont été abandonnés au début du Xe siècle, puis recouverts par la forêt. Ce n'est qu'au cours de la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXe qu'ils ont été découverts et restaurés.


Les faits
On constate l'arrêt progressif de toute activité de construction dans les cités maya des Basses Terres du sud, au Guatemala et au Mexique actuels à partir de la la fin du VIIIe siècle (on prend généralement en compte la dernière date en compte long retrouvée). Ce phénomène correspond à l'effondrement du système politique de la royauté divine qui caractérise le monde maya classique. Une forte baisse de la démographie a été constatée mais les causes en restent obscures, et cela ne suffit pas à expliquer pourquoi les survivants ont quitté les cités et leurs splendides constructions.

En réalité, la chute ne fut pas brutale. Les ruines mayas ne sont pas des villes détruites mais des cités abandonnées. On ne trouve pas non plus de trace d'hécatombes, charniers ou fosses communes, résultats d'épidémies comme celles qui, introduites par les conquérants espagnols, décimeront plus tard les populations indiennes. Des dissensions affaiblissent les Mayas qui deviennent incapables de résister aux agressions : leurs voisins, à l'ouest et au nord, profitent de la situation.

source : wikipédia


Dernière édition par Ananta le Sam 27 Sep 2008 - 14:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: civilisation maya   civilisation maya EmptySam 27 Sep 2008 - 14:03

Les hypothèses

Les guerres : du fait des traces d’abandon brutal, les activités quotidiennes ayant été apparemment délaissées en quelques jours (constructions encore en chantier), plusieurs spécialistes ont favorisé la thèse de guerres et d'affrontements violents entre cités.
Cependant, les guerres, bien qu'effectivement courantes, ne peuvent à elles seules expliquer un phénomène d’une telle ampleur. La notion de conquête ne semblait pas exister en tant que telle chez les Mayas. Les guerres ne visaient pas à exterminer l'adversaire, mais à faire des prisonniers pour mettre à profit leur force de travail, exiger une rançon ou les sacrifier aux dieux.

Les catastrophes naturelles : de terribles tremblements de terre ou de fortes perturbations climatiques auraient pu décimer la population. Une très importante diminution des pluies sur une longue période (corroborée par plusieurs études géologiques et par des études menées autour des conséquences du phénomène El Niño et La Niña) aurait ainsi pu entraîner de mauvaises récoltes, des famines, des épidémies, des rébellions, etc.
Une des faiblesses de cette hypothèse est d'abord sa durée dans le temps : un changement climatique se produit sur plusieurs décennies et ses conséquences sont progressives. De plus des études pluviométriques ont démontré que des variations de pluie n’auraient rien changé ou, au contraire, amélioré les récoltes. Enfin, aucune autre civilisation n’a disparu des suites d'une épidémie ou d’une catastrophe naturelle (les bâtiments ne montrent d'ailleurs par exemple aucun signe de violent séisme).

La peur : cette thèse se fonde sur la religion maya elle-même, prépondérante dans les cités dont la naissance va de pair avec la construction de grands centres cérémoniels. La création des arts et des sciences était toujours intimement liée à la religion. Or, celle-ci se basait sur des observations astronomiques qui avaient donné naissance à deux calendriers complexes (voir calendrier maya) qui organisaient toute la vie de la cité et avaient profondément marqué leur cosmogonie. Les Mayas distinguaient ainsi cinq cycles dans l’histoire de l’Univers se terminant tous par la destruction du monde précédent ; celle correspondant à l'Humanité était la quatrième, et le calcul basé sur le croisement des deux calendriers indique que cette période devait s'achever au Xe siècle. Ainsi, les prêtres ayant prédit l'approche imminente de l'apocalypse, ce peuple fervent aurait soudain été pris de panique et se serait enfui...
Cette hypothèse très controversée a été avancée au milieu des années 1970 par Pierre Ivanof. Elle ne permet pas d'expliquer la forte baisse démographique constatée par les chercheurs ; on ne comprend pas non plus pourquoi les Mayas ne seraient pas retournés vivre dans les cités après s'être rendu compte que les prévisions des prêtres étaient erronées.

Une catastrophe écologique : ce serait la cause profonde. L'appauvrissement et l'érosion du sol causés par le déboisement massif auraient été aggravés par des années de sécheresse. Les récoltes ne suffisant plus à nourrir une population très importante, les famines auraient entraîné une baisse de la natalité et des guerres entre les cités pour accaparer les réserves en eau et les terres cultivables disponibles. La baisse démographique, conjuguée à la nécessité vitale de s'éloigner de régions de plus en plus arides pour retrouver un environnement plus humide et plus fertile (forêt tropicale au sud, eaux souterraines plus faciles à capter au nord), apportent une explication à l'abandon des cités.
Cette hypothèse qui est retenue par la plupart des chercheurs se base sur une accumulation de conditions défavorables. Les thèses évoquées précédemment ne seraient pas des causes primaires mais seulement des conséquences (guerres) ou des facteurs aggravants (années séches).

source : wikipédia
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MessageSujet: Re: civilisation maya   civilisation maya EmptySam 27 Sep 2008 - 14:03

Ère postclassique
Les cités mayas des plaines du nord du Yucatan continuent néanmoins à prospérer quelques siècles de plus, comme Chichen Itza, Uxmal, Edzná et Coba. Après le déclin des dynasties de Chichen Itza et Uxmal, la cité de Mayapan gouverne tout le Yucatan jusqu’à une révolte vers 1450. Lorsque les Espagnols arrivent, la région est aux mains de cités-États de moindre importance.

Dans les hautes terres du sud, la culture maya continue de vivre à travers de petits royaumes comme celui de Quiché, qui est à l'origine d'un des textes les plus connus de la mythologie maya : le Popol Vuh.

L’écriture hiéroglyphique maya continue à être utilisée dans les codex, faits de longues bandes de fibre végétale recouvertes de chaux et pliées en accordéon. Quatre d’entre eux ont survécu : ceux de Dresde et de Paris, le Codex Troano de Madrid et le Grolier.

Les Espagnols commencent la conquête des terres mayas vers 1520. Quelques royaumes continueront néanmoins à résister farouchement, jusqu'à ce que le dernier État maya, le royaume d'Itza, au Guatemala, tombe en 1697.

Certaines personnes pensent qu'à la suite de l'arrivée des espagnols, des maladies se sont propagées jusqu'au territoire où vivaient les Mayas. Une épidémie aurait entraîné la mort de plus des 2/3 des habitants. Le reste de la population y aurait échappé en se dirigeant plus au sud, quelques personnes ayant quitté les villages étant contaminés par l'épidémie.


source : wikipédia
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MessageSujet: Re: civilisation maya   civilisation maya EmptySam 27 Sep 2008 - 14:04

Économie et société

Noble offrant des fèves de cacaoLa société maya est divisée en classes : nobles, religieux, militaires, artisans, commerçants, paysans (la majorité) et l’équivalent des serfs. Elle est dirigée par des chefs héréditaires, de filiation patrilinéaire, qui délèguent leur autorité sur les communautés villageoises à des chefs locaux. La terre, propriété de chaque village, est distribuée en parcelles aux différentes familles.

La structure sociale est complexe, elle est fondée sur une organisation familiale patrilinéaire, une division sexuelle du travail et une répartition par secteurs d'activité. Les agriculteurs, c'est-à-dire la majeure partie de la population, se divisaient en paysans, serviteurs et esclaves. L'élite, de son côté, se répartissait en guerriers, prêtres, administrateurs et dirigeants. L'élite et le peuple ne formaient pas des catégories antagonistes, car des liens de parenté ou d'alliance unissaient dirigeants et serviteurs, chefs et paysans. Ainsi, les nouvelles découvertes montrent l'existence d'une classe fort importante de commerçants-guerriers, notamment à partir du Ve siècle à Tikal et il y aurait eu un partage du pouvoir entre l'ancienne aristocratie chargé des affaires intérieure de la cité et religieux; et la nouvelle classe de commerçants-guerriers.

Il semble que les Mayas aient vécu selon un système de cités-États. Cette indépendance relative des communautés a d'ailleurs été un facteur facilitant la conquête par les Espagnols qui n'eurent pas à affronter un peuple présentant un front uni.

Les plus puissants rois qui surent conquérir et régner sur plusieurs cités se faisaient appeler Ahau ce qui signifie « Grand Roi ». Cependant, le titre le plus répandu des rois mayas fut Halac vinic ou Hulach Uinic. Le Roi concentre tous les pouvoirs religieux, militaires et civils. Il choisit au sein des nobles les batabs, qui sont des chefs locaux ou de villages dont la principale responsabilité était de veiller à la bonne perception du tribut et à l'exécution des ordres. Mais il est souvent fait mention d'un conseil autour du roi.

Le clergé constitue également une classe nombreuse. Les prêtres (ah kin) se succèdent de père en fils et leur savoir ne se transmet qu'à l'intérieur de la famille. Cela est compréhensible puisque le savoir maya était fort étendu : de l'écriture à la chronologie, des almanachs sacrés à la médecine, des cérémonies à la formation des jeunes prêtres. Parmi les prêtre se distingue le chilam, spécialement chargé de recevoir les messages des dieux et d'énoncer les prophéties. Leur influence et la grande religiosité des mayas expliquent les nombreux jeûnes très sévères pratiqués par le roi et la noblesse ainsi que les mortifications et automutilations puisque la religion maya donne au sang une très grande valeur magique.

En bas de l'échelle se trouve le peuple. C'est à lui qu'incombe la tâche de fournir les aliments et les vêtements, la main d'œuvre pour les travaux publics. Ces ouvriers mayas ne disposent que d'outils en pierre ou en bois ; ils ne connaissent ni le métal, ni la traction animale, ni la roue. Le seul moyen de transport connu s'effectue à dos d'homme. Enfin, les esclaves constituent une classe à part. Les délinquants de droit commun sont condamnés à l'esclavage. Les prisonniers deviennent souvent des victimes sacrificielles.

L’économie maya reposait principalement sur l’agriculture (maïs, coton, haricots, courge, manioc, piment, arbres fruitiers, cacao). Le terme de maya lui-même désigne « ceux qui cultivent le maïs ». Les techniques de filature, de teinture et de tissage du coton sont extrêmement perfectionnées. Les Mayas domestiquaient le chien, élevaient des dindons et pratiquaient l’apiculture. Ils ne possédaient pas d’animaux de trait ou de véhicules à roues. Les outils en métal n’existaient pas. Les Mayas utilisaient des meules en pierre appelées metate.

Les différents peuples mayas entretenaient de nombreuses relations commerciales avec des cités lointaines. Les fèves de cacao et les clochettes en cuivre servaient de monnaie d’échange: le cuivre était aussi utilisé à des fins décoratives, comme l’or, l’argent, le jade, les coquillages et les plumes de quetzal.

source : wikipédia
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MessageSujet: Re: civilisation maya   civilisation maya EmptySam 27 Sep 2008 - 14:05

Religion


Ah Puch, dieu de la mortLa religion maya présente des similitudes avec la religion aztèque ; elle comprenait également des sacrifices humains. Le calendrier maya situait la fin du monde au XVIe siècle, et l’apparition des conquistadors à cette époque jeta la plus grande confusion car ces derniers furent accueillis comme les dieux annoncés. Les Mayas n’opposèrent donc que très peu de résistance à ce qu’ils considéraient comme des êtres surhumains et un destin immuable. Le principal centre religieux du monde maya était Chichén Itzá.

Les Mayas croyaient en la récurrence des cycles de la création et de la destruction. Les rituels et les cérémonies étaient étroitement reliés à ces multiples cycles terrestres et célestes. Le rôle du prêtre maya était d'interpréter ces cycles et de prophétiser les temps passés et à venir. Si des temps sombres étaient prévus, il fallait faire des sacrifices pour apaiser les Dieux. Pour suivre ces cycles ils utilisaient plusieurs calendriers : un calendrier sacré, le plus important de 260 jours, appelé calendrier Tzolkin; un calendrier de 365 jours basé sur l'année solaire (les Mayas ont mesuré la durée de l'année solaire, l'estimant à 365,2420 jours, alors que pour les astronomes modernes elle est de 365,2422 jours. Soit une différence de seulement 17 secondes. Or les Mayas étaient incapables de connaître l'heure, la minute ou la seconde.[1]), le calendrier haab; un calendrier lunaire; un calendrier basé sur Vénus ainsi qu'un système unique en Mésoamérique, appelé le compte long de l'Époque classique.

Si la religion maya reste en grande partie obscure, on sait néanmoins qu’ils croyaient que le cosmos était séparé en trois entités différentes : le monde inférieur, la terre et le ciel.

Le ciel était composé de treize strates, chacune ayant sa propre divinité. Au niveau le plus élevé se trouvait l’oiseau muan.

Le monde souterrain comportait neuf strates sur lesquelles régnaient neuf seigneurs de la Nuit. Le monde souterrain était un endroit froid et inhospitalier auquel étaient destinés la plupart des Mayas après leur mort. Lorsque les rois mouraient, ils empruntaient le chemin lié au mouvement cosmique du soleil et tombaient dans le Monde inférieur, mais parce qu’ils possédaient des pouvoirs surnaturels il renaissaient dans le Monde céleste et devenaient des dieux. Cet univers souterrain accueillait aussi chaque soir les corps célestes comme le Soleil, la Lune et Vénus, une fois franchi le seuil de l’horizon.

Le panthéon maya renfermait un nombre incalculable de divinités. Cette prolifération s’explique en partie par le fait que chacune des divinités se présentait sous des aspects multiples. Certaines avaient plus d’un sexe, d’autres pouvaient être à la fois jeunes et âgées. Chaque dieu représentant un corps céleste possédait dans le monde souterrain un visage différent qui se révélait chaque soir à sa « mort ».


Calendrier maya sur le Codex Dresden, l’un des rares à avoir survécu à la conquête espagnoleLes Mayas voyaient la Terre comme une forme plate et carrée. Chacun de ses quatre angles était situé à un point cardinal et était représenté par une couleur : le rouge à l’est, le blanc au nord, le noir à l’ouest et le jaune au sud. Le centre était vert.

Certains Mayas croyaient aussi que le ciel était stratifié et que chacun de ses quatre angles était soutenu par une divinité d’une musculature impressionnante appelée Bacab. Pour d’autres, le ciel était soutenu par quatre arbres de couleurs et d’espèces différentes, et le ceiba vert, ou liard, se dressait au centre.

Pour les Mayas, la forme aplatie de la Terre représentait le dos d’un crocodile géant reposant dans un bassin rempli de nénuphars. Dans le ciel, le pendant du crocodile était un serpent bicéphale, une notion sans doute attribuable au fait que le vocable maya désignant le ciel ressemble au mot serpent.

source: wikipédia
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MessageSujet: Re: civilisation maya   civilisation maya EmptySam 27 Sep 2008 - 14:06

Le sang et les sacrifices
L’élite était obsédée par le sang - le sien et celui des prisonniers - et le rite de la saignée constituait un important aspect de tout grand événement du calendrier maya. La saignée servait aussi à se concilier les dieux et au début du déclin de la civilisation maya.

Pour les Mayas, le sacrifice sanglant était nécessaire à la survie tant des dieux que des humains, faisant monter l’énergie humaine vers le ciel et recevant en retour le pouvoir divin. Le roi se servait d’un couteau d’obsidienne ou d’un aiguillon de pastenague pour s’entailler le pénis, dont il laissait couler le sang sur du papier contenu dans un bol. Les épouses des rois prenaient aussi part à ce rite en tirant une corde hérissée d’épines à travers leur langue. On faisait brûler le papier taché de sang, et la fumée qui s’en élevait établissait une communication directe avec le Monde céleste.

La coutume voulait que les prisonniers, les esclaves, surtout les enfants et notamment les orphelins et les enfants illégitimes que l’on achetait spécialement pour l’occasion, soient offerts en sacrifice. Avant l’ère des Toltèques, on sacrifiait plutôt les animaux que les humains.

« A chaque divinité correspond un rite particulier durant lequel les victimes sont promises au rang de "substituts du dieu". Pour la divinité de la Pluie, particulièrement vénérée, ce sont des enfants que l'on noie, leurs larmes étant de bon augure pour obtenir des pluies abondantes [...] d'après les croyances du temps, les dieux sont littéralement "affamés" de nouvelles proies, ce qui explique l'état quasi permanent de guerre qui règne chez les Mayas, comme d'ailleurs chez d'autres peuplades méso-américaines. Les prisonniers vont constituer une sorte de "vivier à sacrifices"[2] ». Tous les sacrifiés ne sont cependant pas contraints. En effet, « les victimes sont promises à une destinée enviable, celle d'accompagner le soleil dans sa course quotidienne, avant de revenir quatre ans plus tard sur terre, sous l'aspect d'un papillon ou d'un colibri. Cette croyance explique que les futurs sacrifiés sont souvent consentants, voire volontaires. La mort n'est pas, en effet, une fin mais, au contraire, le commencement d'une renaissance[2] ».

Les sacrifices pouvaient être massifs : « Ainsi, en 1487 (?), plusieurs centaines de prisonniers sont sacrifiés pour une telle occasion » (l'inauguration d'un temple)

source : wikipédia
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