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 Le Shintô Japonais.

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2 participants
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Ananta
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Ananta


Verseau Rat
Nombre de messages : 15552

Le Shintô Japonais. Empty
MessageSujet: Le Shintô Japonais.   Le Shintô Japonais. EmptyDim 30 Oct 2011 - 10:09

Le Shintô Japonais.

livre en pdf à cette adresse : http://jacques.prevost.free.fr/fascicules/Cahier_20.pdf


Le Soleil, symbole du Japon


Le Shintoïsme est la plus ancienne religion du Japon. Il remonte à l'époque Yayoi qui dura six siècles, du
3ème siècle avant au 3ème siècle après notre ère. Le Yayoi a succédé à l'époque Jômon, datant de 8 000
ans. Le terme
Yayoi désigne la culture du Chalcolithique japonais qui vit les débuts de l'âge du bronze et
de l'âge du fer. C'est le nom du quartier de Tôkyô où en furent découverts les premiers vestiges. Le mot
Shintô est dérivé des racines chinoise
shen et tao qui évoquent un cheminement vers les dieux. L'équivalent
japonais traditionnel est le terme
kami-no-michi qui a la même signification. Les divinités vénérées
par les adeptes du shintô sont les
kami dont trois mille sanctuaires, ou "jinja" , parsèment le Japon. Les
kami sont innombrables. Il y en aurait des millions car le terme désigne toutes les manifestations des forces
ou les énergies actives ou latentes dans la nature. On peut même considérer que chacun peut invoquer

un kami personnel.


Les Kami.
Le Shintô est une forme traditionnelle d'animisme qui donne, à travers ces "kami", un caractère divin à
tout ce qui est ressenti comme puissant ou menaçant, ou même à ce qui sort tant soi peu de l'ordinaire, tel
une montagne, un arbre, une croisée de chemins, une profession. Il trouve probablement son origine dans
des traditions primitives provenant des Jômon. Il ne faut pourtant pas considérer que le Shintô soit polythéiste.
Son approche est plutôt panthéiste, considérant que toute la matière universelle est infiltrée par
une énergie de nature divine. Un Kami apparaît lorsque cette force se manifeste en troublant l'uniformité
de la nature. Bien évidemment, ces manifestations prennent des formes multiples aussi bien dans la matière
inanimée que dans les être qui l'animent. C'est pourquoi il y a tant de
Kami , à commencer par la
déesse du Soleil dont la puissance est manifestée dans le ciel, et le dieu des tempêtes qui déchaîne les vents
sur les cotes du Japon.

Izanagi et Izanami, les Kami fondateurs.
Cette mythologie shintoïste était restée très floue jusqu'au 8ème siècle. Elle fut alors consignée par écrit
dans le
Kojiki, une chronique rédigée pour lutter contre l'introduction du Bouddhisme par les Chinois. Il
fut établi que le Japon devrait son origine à un couple de divinités, Izanami-no-Mikoto,
l'Hôtesse, (Celle
qui invite)
, et Izanagi-no-Mikoto, l'Hôte, (Celui qui invite). Penchés sur l'océan par delà le pont céleste qui
relie Matsue et Izumo, ils frappèrent les eaux d'une lance et en firent émerger l'île
Onogorojima dans
laquelle ils s'installèrent. En s'unissant, ils produisirent toute la nature et les autres îles de l'archipel et
finirent par donner naissance à tous les autres kami dont les plus importants sont Amaterasu, la rayonnante
déesse du Soleil, et son frère Susano-o, le terrible dieu des tempêtes. Mais les Kami peuvent être
aussi les ancêtres car ils sont la manifestation de la force divine qui a généré la famille. Il est donc légitime
de leur rendre un culte assidu. Avec la recherche de pureté, le culte des ancêtres caractérise la culture

shintô.


Les destins des deux kami les plus importants de la mythologie shintoïste sont agités. Le terrible Susano-o
vécut sur Terre et y épousa la princesse Kushinada. Leurs descendants régnèrent sur le pays d'Idzumo.
La brillante Amaterasu gagna le ciel, baignant la Terre de ses rayons. Mais Susano-o se conduisit très
mal, terrifiant sa soeur qui s'enferma dans sa caverne, plongeant la Terre dans l'obscurité. On lui présenta
le Miroir de la Justice. Elle y contempla son reflet, prit conscience de sa beauté et regagna le ciel. Réconciliée
avec son frère, elle en eut un fils, Oshi-o-Mimi. Elle chargea un jour son petit fils, Ninigi, de ramener
l'ordre dans les Îles Sacrées. Il s'y rendit avec les symboles du Shintô, le Miroir de Justice, les
Joyaux de l'Arbre, et le Sabre Magique. Il y épousa la princesse Hanasakoya-Hime. Ses descendants (kami)
conquirent le Japon. L'un d'entre eux, "Iware", en fut reconnu le premier empereur divin. C'est
ainsi que le clan du Yamato légitima le pouvoir absolu de l'empereur lorsqu'il supprima la féodalité et
fonda la dynastie impériale. Il proclama son ascendance divine depuis son ancêtre, la grande déesse solaire

Amaterasu-ô-mikami.
Amaterasu-ô-mikami occupe la première place parmi tous les kami. Ceux-ci ne sont perçus comme des
dieux mais plutôt comme des protecteurs qu'on se garde d'offenser. Le Shintô n'est pas réellement une
religion car il n'a pas de dogme ni de morale. C'est une démarche spirituelle particulière aux Japonais.
Elle consiste en une participation consciente à la divinité universelle, pure et harmonieuse de la nature.
L'impureté, la laideur, la bassesse et la mort caractérisent le mal. Il y avait un enfer et des démons dans le
Shintô primitif. Le but du Shintô vise à réaliser la purification du pratiquant. Il ne se fonde jamais sur
une démarche intellectuelle mais sur la perception intuitive du souffle divin qui sous-tend la matière.
Chacun peut le découvrir en lui même, en demeurant dans sa propre vérité, dans la pureté, l'honnêteté, la
paix intérieure et la recherche de l'harmonie avec le reste du monde. Le souci de pureté est tel que le sanctuaire
en bois d'Amaterasu, à Ise, est détruit et reconstruit à neuf tous les vingt ans, (ce qui paraît fort
coûteux aux jeunes générations). Mais l'imprécision du devenir de l'être après la mort a provoqué une

synthèse partielle avec le Bouddhisme.


Le Torii est un portique comportant deux poutres horizontales. Il est décoré de guirlandes de papier et de
tresses de cordages. C'est le signe caractéristique qui marque l'entrée dans l'enceinte sacrée d'un sanctuaire.
Le nom signifie "perchoir aux oiseaux" car on y plaçait traditionnellement des coqs en l'honneur
d'Amaterasu, la déesse du Soleil. Leurs chants faisaient lever l'astre auquel ils seraient sacrifiés. Il y a des
milliers de sanctuaires shintô au Japon, tous précédés d'un
Torrii peint en rouge et gardés par deux koma,
deux grands chiens léonins se faisant face. L'un a la bouche ouverte, l'autre l'a fermée. On peut y
trouver plusieurs bâtiments mais on n'entre pas dans le temple principal, le
Honden, qui abrite les kami.
Le
Hai-den, l'oratoire, se trouve dans un autre édifice. Les fidèles doivent se laver la bouche et les mains
avant d'y entrer. Un bassin d'ablution et des louches
(hishaku) sont à leur disposition. Ils sonnent ensuite
d'une cloche pour attirer l'attention des kami et font des offrandes en remerciement de la chance encourue,
de l'harmonie de l'existence ou de la vie paisible qu'ils ont pu mener. Les courtes prières doivent
toujours être altruistes et concerner le bien commun. Elles s'achèvent en frappant deux fois dans les

mains. Il peut y avoir des sortes de chapelles, les
masha, petits oratoires réservés à la prière individuelle.


Aspects du culte Shintô.
La couleur dominante dans tous les sanctuaires est le rouge. Ils sont administrés par des prêtres, kannushi,
parfois assistés de jeunes filles,
miko, habillées d'une tunique blanche et d'une jupe évidemment rouge.
Dans le passé, elles étaient des pythies, des devineresses. Les rites cultuels actuels consistent en diverses
purifications coutumières et offrandes faites aux divers kami dont font aussi partie les ancêtres. Ils sont
parfois associés à des pratiques bouddhistes et impliquent un grand souci de pureté et d'honnêteté ainsi
que le respect d'une esthétique assez dépouillée pour nos yeux occidentaux. Le célèbre sanctuaire (ou
Jinja) d'Ise est consacré à Amaterasu. Il contient (invisiblement) le "Miroir sacré de la Justice éclairée".
Les autres sanctuaires sont consacrés à d'autres Kami. Au Nouvel An, ou pendant les vacances, beaucoup
de sanctuaires sont des lieux traditionnels de pèlerinages. Ce sont des occasions de regroupement et de
fêtes dans des environnements naturels et agréables. Les pèlerins y ramènent les talismans de l'année
précédente et les brûlent. Ils s'en procurent de nouveaux qu'ils ramènent à la maison pour les placer dans

le kami-dana, leur petit autel domestique.


Cérémonies remarquables.
Le Shintô accompagne l'individu de la naissance jusqu'à la mort. Diverses cérémonies marquent des étapes
de la vie. Quatre mois avant la naissance, la maman reçoit au sanctuaire une ceinture de tissu blanc
donné par la famille. A l'âge de sept jours, l'enfant est prénommé. S'il meurt avant, il est mort-né. Les
garçons sont présentés au sanctuaire à 5 ans, et les filles à 3 et 7 ans. On peut évoquer d'autres rites
comme la fête de la première nourriture et les mariages. Les Japonais célèbrent les évènements de la vie
personnelle et de celle de la communauté. Les festivals sont les occasions les plus importantes. Les festivals
shintô,
(matsuri) sont annuels. Ce sont des fêtes locales. Elles ont lieu en divers endroits à des dates
variées et sous des noms différents. A l'origine, elles étaient liées aux saisons et aux rythmes agraires, et
l'on priait pour une bonne récolte et pour être protégé des désastres. Certain festivals comportent des
processions avec des chars et des temples portatifs appelés
mikoshi. Il y a beaucoup d'amusement et d'excitation,
avec des spectacles divers, des courses et des concours variés. A Sapporo, il y a même des sculptures
de neige et de glace, à Hamamatsu, des cerfs-volants, à Chichibu, des feux d'artifice. L'ambiance est
vraiment très festive. Dans l'esprit originel des "matsuri", l'on y recherchait simplement le bonheur dans

la pureté du coeur.


Talismans et amulettes.
Les shimenawa" sont des tresses ou des torsades de paille de riz. Disposées dans les maisons, elles auraient
le pouvoir d'écarter les démons et les maladies. On les suspend au dessus des entrées des sanctuaires
pour signaler la présence d'un kami. Les
"gohei" sont des guirlandes de papier pliées en zigzag.
Comme les shimenawa, elles indiquent la nature sacrée du lieu où elles se trouvent. Sur place, on peut
aussi se procurer des talismans, des amulettes et des planchettes de prière. Les
"omamori" sont des amulettes
porte bonheur vendues dans les sanctuaires. Elles sont souvent contenues dans un sachet de tissu
mais ce sont parfois des pierres gravées. Elles apporteraient la chance, la santé, la fertilité, le succès aux

examens, la sécurité au volant, etc.. On les porte sur soi, ou on les place à l'endroit qui convient.


Tablettes de prière , et oracles.



Les "ema" sont des planchettes sur lesquelles des prières sont inscrites. Elles sont suspendues dans le
sanctuaire car les fidèles n'y entrent pas. Ils prient dehors, après avoir attiré l'attention des kami en sonnant
d'une cloche ou en agitant une crécelle de bois. Les
"omikuji" sont des bandes de papier qui dévoilent
un oracle de bonne ou mauvaise fortune. S'il est bon, l'omikuji devient un talisman à conserver. S'il
est fâcheux, la bande lette doit être fixée sur un arbre du sanctuaire afin que les kami conjurent la prédiction.


Spectacles divers et Théâtre No.
Les sanctuaires sont à la fois des lieux de prière, de recueillement, de fête et de réjouissance, et l'on s'y
rassemble en de nombreuses occasions. On y trouve même du théâtre Nô, de la danse, de la lutte Sumo,
du tir à l'arc et d'autres activités. Les arrangements floraux si particuliers au Japon sont inspirés par la
pensée shintoïste. Les fleurs sont étagées pour marquer les trois plans de l'existence, le ciel, l'homme et la
terre. Dans le théâtre Nô, tout est simplifié et raffiné à l'extrême dans l'esprit traditionnel shintô manifesté
dans les autres expressions artistiques. Il comporte deux acteurs. Le
waki est un faire valoir qui lance
l'action puis s'écarte de la scène. Le
shite , est l'acteur principal. Il danse et mime tous les rôles en usant de
masques pour interpréter les divers personnages. Il peut y avoir quelques assistants et un accompagnement
choral. Le genre comporte un répertoire d'environ 250 pièces classées en cinq groupes. Le premier
raconte l'origine d'un sanctuaire. Le deuxième présente des guerriers qui sont en enfer. Le troisième
raconte des histoires romantiques avec de la musique, des costumes magnifiques et des danses. Le quatrième
évoque des personnages atteints de folie. Et le cinquième groupe met en scène des démons bénéfiques

ou maléfiques. Une pièce de chaque groupe est jouée dans cet ordre formel à chaque représentation.


Tir à l'arc, courses de chevaux et lutteurs Sumo.
Parmi les activités festives pratiquées dans les sanctuaires, on peut citer le tir à l'arc, à pied et même à
cheval lorsque c'est possible. Le tir à l'arc
(yumi) s'appelle"Ky" . cela signifie la voie de l'arc. Cette
activité implique la vérité,
"shin", la vertu,"zen", et la beauté,"bi". Les tireurs doivent mettre en oeuvre
l'essence même de ces qualités. Le Sumo est une affaire de professionnels exclusifs qui lui consacrent leurs
vies. Aux yeux profanes, il semble simplement que deux colosses peu vêtus cherchent à se pousser hors
d'un cercle. Mais le sport est ici presque secondaire. L'aspect rituel est très important. Ainsi les lutteurs
commencent-ils par jeter du sel dans l'arène pour la purifier. Ils se balancent ensuite lourdement d'un
pied sur l'autre pour écraser de très haut les forces du mal. L'arbitre est vêtu comme un prêtre shintô et il
est issu d'une famille particulière. On pratiquait aussi jadis, le
"o-furo", ou bain en commun, une forme
de rite collectif de communion avec la nature, et l'on organisait parfois des courses de chevaux ou de bateaux.


Le mariage Shintô
Le mariage à l'occidentale est actuellement très en vogue au Japon, où il apparaît comme chic, exotique,
et relativement peu coûteux. Le mariage shintô reste pourtant une célébration classique importante qui
consacre l'union des deux époux autant que celle des deux familles. Les parents se rencontrent cérémonieusement
avant le mariage et ils échangent des cadeaux. Le marié porte la tenue traditionnelle, noire ou
bleue, composée du hakama, large pantalon plissé, et du haori, une tunique longue. La mariée est vêtue
d'un magnifique kimono, blanc ou fleuri. Pour la dernière fois, elle a de longues manches. Mariée, elle
montrera ses coudes. Elle porte aussi une coiffure particulière,
le Tsuno-kakushi, (ou cache-orgueil) , qui
symbolise sa résolution d'être une bonne épouse et de ne pas se montrer jalouse. Lors du rite coutumier
du
Sansankudo, les mariés boivent chacun trois gorgées de saké froid dans trois tasses de laque, car le
chiffre 3 est bénéfique, puis ils énoncent leurs voeux et déposent ensemble sur l'autel un
tamagushi, un
écrit les résumant. La mariée revêt ensuite un superbe kimono de couleur. Un somptueux festin termine

la fête.


Les autels domestiques
Les cérémonies de funérailles shintô sont extrêmement simples. La mort est ici une tragédie car le shintô
ne promet rien dans une vie future. Cependant, par son décès même, le défunt devient un ancêtre dont la
vénération est l'un des fondements de la famille japonaise. La plupart des maisons ont un
kami-dana, une
étagère d'esprits (ou d'âmes), sur un mur intérieur de la maison. Après la mise en terre, le nom du défunt
est inscrit sur une tablette déposée dans le kami-dana. Il contient habituellement des objets qui ont une
signification spirituelle pour cette famille particulière. Il recèle la liste des noms des ancêtres et, souvent,
la représentation d'un kami protecteur de cette famille. Les membres font des offrandes régulières de
nourriture et ils boivent aussi en l'honneur du kami ou de leurs ancêtres. En raison de la grande simplicité
des funérailles shintô, on pratique souvent les rites funéraires bouddhiques. Le Shintô n'étant théoriquement
pas une religion, il coexiste sans problème avec le Bouddhisme et ses rites. La plupart des foyers
japonais traditionnels ont donc deux sortes d'autels domestiques à la maison.


Le kamidana doit être orienté face au Sud ou à l'Est à un endroit bien éclairé et gardé extrêmement propre. Il
ne doit jamais faire face au Nord ou à l'Ouest. Chaque jour avant le déjeuner, on y fait une offrande de riz, de
sel et d'eau dans les petit vases prévus à cet effet. L'eau va au milieu, le sel à droite et le riz à gauche. Les japonais
mélangent fréquemment les deux traditions et pratiquent successivement les deux cultes devant le Kamidana

shintô et devant le Butsudan bouddhique.


Le Bustudan est un petit autel relevant des rites bouddhiques. Il ressemble à une armoire et parfois à un
placard que l'on ouvre pour pratiquer le rite. Il contient fondamentalement un écrit sacré, le Daimandala.
On peut y adjoindre une image ou statuette du Bouddha, la généalogie des ancêtres et de jolies
choses pour le décorer. Chaque jour, on fait y fait l'offrande d'une tasse d'eau fraîche, on y allume une
bougie, et on y brûle un peu d'encens. On y célèbre un petit office, dit
"Gongyo"
, le matin et le soir. On le
tient propre, on y met des fleurs et on l'informe des évènements familiaux. C'est un moine bouddhiste qui

inaugure le Butsudan en pratiquant la cérémonie dite "Ouverture des yeux".



source : http://jacques.prevost.free.fr/fascicules/Cahier_20.pdf




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Enora
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MessageSujet: Re: Le Shintô Japonais.   Le Shintô Japonais. EmptyJeu 3 Nov 2011 - 17:52

Super Interressant, merci beaucoup pour ce sujet Ananta.
coeur2
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