Quand prendra fin le cinquième soleil ? Les Aztèques avaient déjà oublié la méthode pour calculer cette date d’anéantissement final.
Mais les Mayas qui les avaient précédés avaient, eux, calculé le moment exact où le grand changement mettrait un terme à ce cinquième et dernier cycle.
Le symbole du cinquième soleil est le visage de Tonatiuh, le dieu-soleil. Sa langue fait voracement saillie, symbolisant la soif de sang et la faim de coeurs humains du dieu. Il apparaît à l'intérieur du symbole Ollin qui signifie "mouvement".
Pourquoi le soleil du mouvement ? Parce que selon les inscrïptions: " au cours du cinquième soleil, la Terre se mettra en mouvement et nous périrons tous".
Vestiges de l’écriture et des connaissances Mayas
Les mayas ont laissé derrière eux une profusion de décomptes calendaires. Aujourd’hui, il ne subsiste que quatre codex (manuscrits enroulés) de la folie destructrice des missionnaires espagnoles.
Ces manuscrits sont essentiellement des calendriers remplis d’indications astrologiques. Il est évident que les scribes qui rédigèrent ces calendriers étaient experts en astronomie.
A l’aide de calculs mathématiques sophistiqués, ils déterminaient les mouvements du ciel nocturne des milliers d’années dans le passé et dans le futur.
Ils savaient également prédire les éclipses du soleil. De même, ils savaient en combien de temps la Lune tourne autour de la Terre.
Ils maniaient parfaitement le concept du zéro sans lequel tout un arsenal mathématique n’existerait pas. Rappelons que ni les Grecs, ni les Romains n’en avaient la moindre idée.
Si les manuscrits ont été irrémédiablement détruits, heureusement pour nous, les Mayas ont gravé sur des stèles les évènements importants survenus dans la vie de leurs dirigeants.
Video stèle Maya
Le grand escalier hiéroglyphique de Copan est la plus longue inscrïption gravée du Nouveau Monde.
Il s’agit de véritables archives historiques d’un peuple disparu. Nous ne sommes, actuellement, capables d’en lire que des fragments car les premiers archéologues l’ont reconstitué d’une façon désordonnée.
Le grand escalier hiéroglyphique de Copan
Actuellement, on ne peut traduire que la moitié des glyphes Mayas. Des stèles qui reprennent le principe du calendrier sont arrivées jusqu'à nous.
Le calendrier Maya
Les Mayas attribuaient l’origine de leurs connaissances en Astronomie à leurs aïeux qui les tenaient des premiers hommes.
En fait, on ne peut être que perplexe devant les évidentes disparités qui existent entre les réalisations assez médiocres des Mayas et leurs connaissances en astronomie.
A part en architecture, la culture Maya est assez primitive. Alors, comment ont-ils pu cartographier l’univers alors qu’ils ne connaissaient pas le principe de la roue ?
Comment ont-ils pu compter en millions d’années et n’avoir jamais réussi à peser un sac de maïs ?
Peu de scientifiques contestent le fait que les Mayas tenaient leur calendrier d’une autre civilisation, les Olmèques.
Au IIe siècle avant notre ère, ces derniers utilisaient le même système de calcul du temps. Mais de qui les Olmèques tenaient-ils ce calendrier ?
Il faut se rendre à l’évidence que le calendrier Maya est d’une stupéfiante précision.
L’année solaire compte 365,2420 jours soit une erreur de seulement 0,0002 jour. Le calendrier Maya se révèle donc encore plus précis que le calendrier grégorien (365,2425) introduit en Europe en 1582.
Nous savons aujourd’hui que le chiffre exact est de 365,2422 jours.
Les Mayas utilisaient leur propre système de notation qu’ils tenaient des Olmèques.
Le système est une combinaison :
De points (correspondant au chiffre 1 ou à des multiples de 20)
De barres (chiffre 5 ou des multiples de 5 fois 20)
De glyphes en forme de coquillages (le zéro)
Comment les Mayas comptaient-ils le temps ?
Le temps était compté de la manière suivante :
En jours (kin)
En périodes de 20 jours (uinal)
En année de calcul de 360 jours (tun)
En périodes de 20 tuns (katun)
En périodes de 20 katuns (bactun)
Il y avait aussi des périodes de 8 000 kuns (pictun) et de 160 000 tuns (calabtun)
Le calendrier Maya, par sa précision, n’a rien à envier à nos ordinateurs modernes.
Sur une stèle à Quirigua, au Guatemala, une date nous renvoie en arrière de plus de 300 millions d’années.
Des inscrïptions glyphiques découvertes sur une stèle de Copan au Honduras indiquent une date mystérieuse correspondant eu 26 juillet 736.
Rapportées à notre système de datation, les énigmatiques inscrïptions Mayas livrent un message plutôt inquiétant : le cinquième soleil prendrait fin le 4 Ahau 3 Kankin soit le 23 décembre 2012.
Il existe un véritable souci obsessionnel de la civilisation Maya, et de toutes les anciennes cultures de l’Amérique Centrale, à calculer la fin du monde.
Ce calendrier semble avoir été créé pour prédire une catastrophe cosmique ou géologique.
Légende ou réalité ? Seul l’avenir nous le dira.
La rotation de la Terre en perte de vitesse
La rotation de la Terre en perte de vitesse
C’est l’astronome Edmond Halley qui s’aperçut le premier, au XVII e siècle, que la Terre tournait de moins en moins vite.
La Terre, comme une toupie, tourne de moins en moins vite sur elle-même. Elle boucle son tour aujourd’hui en 24 h mais il ne lui en fallait que 22 il y a 400 millions d’années.
Ce ralentissement aboutira t-il à l’arrêt complet ?
Effets de la rotation
Notre planète n’est pas rigide. Que ce soit le manteau, en interne, ou les océans en externe, ils sont relativement malléables.
La Lune déforme à distance notre globe. Les premiers touchés sont les océans. Lorsque la Lune passe au dessus d’une région, l’eau monte, formant une sorte de bourrelet : c’est la marée haute.
Lorsqu’elle s’en éloigne, l’eau redescend.
La Terre vue par Appolo 17
Selon les fonds, ces différences de niveau peuvent aller de quelques centimètres à une dizaine de mètres.
Le manteau et la croûte sont, eux aussi, soumis à des « marées terrestres ». Ainsi, la France monte et descend chaque jour de 30 à 40 cm.
Ralentissement de la rotation
La grande responsable de ce ralentissement est la Lune. Elle avance moins vite que la Terre. La Lune effectue une rotation sur son axe en 27,3216 jours, ce qui est la durée de sa période orbitale, c'est pourquoi la Lune présente toujours la même face à la Terre.
Pendant très longtemps, le frottement dû aux forces de marée, à l'intérieur du système Terre-Lune, a ralenti la rotation de la Lune. La rotation terrestre a également ralenti. Des anneaux de croissance, dans le corail fossilisé, indiquent que la période des marées était différente il y a 360 millions d’années, et donc que la période orbitale de la Lune devait également être différente.
Emporté par son élan, le bourrelet des marées à tendance à devancer la Lune au lieu d’être parfaitement aligné sur sa trajectoire.
Le satellite tire donc en permanence ces masses d’eau en arrière, freinant la totalité du globe.
Pour être précis, la Terre ralentit de deux millisecondes par siècle. Donc, tous les 200 millions d’années environ, il lui faut une heure de plus pour boucler un tour complet.
De son côté, la Lune s’éloigne de notre planète au rythme de 3,7 centimètres par an.
Nous ne perdrons pas notre Lune. Son orbite va continuer à s'allonger, jusqu'à ce que la longueur d'un jour terrestre soit égale à un mois lunaire. Ceci se produira lorsqu'une journée durera 47 jours, et que le système Terre-Lune aura atteint une synchronisation stable.
Un arrêt complet ?
A force de perdre de la vitesse, la Terre finira t-elle par s’arrêter ?
Au rythme du ralentissement actuel, les marées auront dissipé toute l’énergie de rotation de notre planète dans 4,3 milliards d’années.
A ce moment là, la planète bleue présentera, du côté du soleil, une face carbonisée, et côté sombre, une face gelée.
La vie n’y sera plus possible.
Nous avons encore largement le temps. D’ailleurs, dans 4,3 milliards d’années, le Soleil sera en train de s’éteindre.
Magnétisme terrestre et inversion du champ magnétique
La découverte du magnétisme terrestre est attribuée à Sir William Gilbert. Il était le médecin de la reine Elisabeth 1re d’Angleterre. Dès 1 600, il publia un traité intitulé De Magnete dans lequel il explique les grands principes du champ magnétique terrestre.
Bien sûr, ces explications sont sommaires. Cependant, malgré notre avancée technologique, les scientifiques ne savent toujours pas exactement comment sont produites ces forces magnétiques.
L’origine du champ magnétique
Aujourd’hui, on sait localiser le moteur du champ magnétique. Il se situe dans le noyau de la Terre, à 2 900 kilomètres sous nos pieds.
Le noyau externe, liquide, formé essentiellement de fer et de nickel et conducteur d’électricité, est en mouvement autour d’une graine solide.
Le noyau est également une dynamo qui s’auto-entretient : les courants électriques entretiennent le champs magnétique.
Lors des inversions, le sens des courants qui remuent le noyau liquide s’inverse.
De manière simple, on peut dire que le champ magnétique terrestre est comparable à un barreau magnétique placé au centre de la Terre.
Inversion du champ magnétique
Le pôle Nord magnétique bouge et se retrouve de temps à autre au sud magnétique . Pour vous donner une idée, si une inversion se produisait aujourd’hui, les oiseaux migrateurs seraient à la dérive, les communications radio seraient perturbées, des accidents de navigation en série se produiraient.
De plus, la vie sur Terre n’est possible que grâce au bouclier magnétique dont bénéficie notre planète. Sans lui, les particules cosmiques, nocives pour tout être vivant, pénètreraient dans notre atmosphère.
Pendant les inversions, le champ magnétique est moins intense ce qui pourrait provoquer une pluie de particules cosmiques.
Les aurores boréales sont une des manifestations du champ magnétique terrestre
Ces inversions se sont inscrites dans les laves refroidies des volcans. Lorsqu’une éruption volcanique se produit, les petites particules magnétiques de la lave se comportent comme de minuscules boussoles.
Elles s’aimantent dans la direction du pôle Nord.
Quand la lave refroidit, la direction de ces mini-aimants reste figée à jamais.
Champ de lave solidifiée à Hawaï
En 1906, un physicien français, observe des coulées volcaniques dont les particules sont orientées vers le sud. Il en conclut que cette éruption s’est produite à une époque où le champ magnétique était opposé.
Nous avons eu confirmation de ces changements dans le passé en étudiant les éruptions sous-marines et les roches volcaniques.
Inversions du champ d'hier et de demain
Il y a à peu près 780 000 ans, le pôle Nord magnétique s’est déplacé pour prendre la place du pôle Sud magnétique. La question est de savoir si cet évènement est exceptionnel ou si des inversions se produisent régulièrement.
Pour les géophysiciens, le pôle magnétique n’a cessé de s’inverser tout au long des temps géologiques.
Quand surviennent-ils ? Combien de temps durent-ils ?
Un historique détaillé de ces inversions de polarité a été établi sur les 7 derniers millions d'années. Il révèle que les inversions importantes se produisent approximativement tous les 500 000 ans.
Pour répondre à ces questions, les paléomagnéticiens ont étudié en détail le passage entre deux périodes stables du champ.
Le voyage du pôle ne durerait que quelques milliers d’années, un bref instant, à l’échelle des temps géologiques.
L’étude de laves âgées de 16 millions d’années, indique que le pôle aurait parcouru à cette époque plusieurs degrés par jour.
Quelques mois auraient donc suffit pour qu’il parcourt les 180° (chaque degré représente 111 km sur la Terre).
Un constat est certain : pour passer du nord au sud, le champs commence à faiblir en intensité.
Le grand désordre qui suit l’inversion peut durer quelques milliers d’années avant de se stabiliser.
On sait qu’actuellement l’intensité du champ magnétique est en baisse constante. Cela annoncerait-il un prochain bouleversement ?
source dinosoria