L’Islam envisage l’existence des anges, et le Coran les cite au moins 88 fois. On y lit notamment : « Ceux qui ne croient pas en Dieu, en ses anges, en ses Livres et en ses prophètes, se perdront au dernier jour dans un néant lointain » (IV,136).
L’ange (en arabe : malak, « messager ») est une créature de lumière qui a des ailes : elle est pure et parfaite. Malgré cela, cette créature se situe au dernier échelon de l’échelle hiérarchique qui part de Dieu et comprend, dans l’ordre, les archanges prophètes, les êtres humains et les anges. Les anges, ou Malaika, veillent sur l’humanité en contrôlant toutes les actions des hommes. Pour le mystique soufis, ce sont au contraire les êtres humains qui règlent eux-mêmes leurs actions, examinés ensuite au jour du jugement.
Les anges descendent sur ceux qui disent « Notre seigneur est Dieu » et qui s’y conforment ; ils leur disent : « N’ayez pas peur et ne soyez pas affligés mais recevez la bonne nouvelle du paradis qui vous a été promis. Nous sommes pour vous des amis, dans cette vie et dans la vie future ; vous aurez ce que vos âmes désirent et ce que vous demandez » (XXXXI, 30-31).
Les musulmans considèrent que Jésus (Isa) est mi ange, et qu’il siège avec les autres anges à côté d’Allah. Dans le Coran, le plus cité des archanges est Gabriel (JIbril), qui parle à Marie de Nazareth et qui apparut en songe à Mahomet. Un autre archange important est Michel (Milkail), qui dirige les forces de la nature. Les anges ont comme fonction de protéger les êtres humains, mais surtout d’adorer Dieu et d’obéir à Ses volontés.
Selon le Coran, des anges furent envoyés par Dieu pour combattre au côté de Mahomet : « Il répondit : « En vérité je vous aiderai avec mille anges qui déferleront sans interruption. » Ce n’était, dans le dessein de Dieu, qu’une bonne nouvelle pour que vos cœurs se tranquillisent (…). Et quand ton Seigneur inspira les anges : « Oui, je suis avec vous ; raffermissez ceux qui croient. Quand aux mécréants, je jetterai l’épouvante dans leurs cœurs. Frappez les sous le cou et sur toutes leurs articulations » (VIII,9-12).
Source : Le grand livre des Anges.