source:http://centre-andreluiz.fr/LE_PERISPRIT_DANS_LE_PROCESSUS_DE_DESINCARNATION.htm#_Toc181359250Types de morts - Cas particuliersIl existe cependant certains types de séparation qui doivent être étudié à part.
4.1. Cas des morts naturellesDans ce cas, il y a extinction de la force vitale par la vieillesse ou la maladie. Le dégagement est graduel, il commence même avant que la vie soit éteinte et peut être presque complet avant la mort réelle dans le cas des Esprits très détachés de la vie matérielle [5].
4.2. Cas de maladie prolongéeLa maladie prolongée, d’un autre côté facilite surtout le détachement, car il provoque le détachement des liens qui retiennent prisonnier l’esprit du corps, en plus de lui permettre une véritable analyse de l’existence, en ajustant le modèle conscient pour la prochaine transition.
Le phénomène de la douleur, favorise la concentration des énergies dans l’être, l’aidant à expulser vers le
« buvard absorbant » de la chair les plus diverses toxines spirituelles.
L’esprit se détache du corps physique, pour passer à vivre dans un autre plan, en accord avec le degré de maturité qui sera défini par son
« poids spécifique » .
4.3. Cas des morts violentes (accident, noyade, …)Dans les cas de mort violente, par exemple suite à un accident ou suite à une explosion, avec destruction instantanée du corps, le cordon fluidique se rompt précocement, entraînant de grandes souffrances pour l’esprit par le manque d’écoulement vers le corps de certaines énergies vitales.
Dans l’hypothèse de mort violente, mais sans la destruction corporelle, il y a des difficultés de détachement, car le lien qui relie le corps au périsprit est plein de vitalité.
Cela peut constituer une épreuve, car l’être assiste à la décomposition de son corps, lui infligeant des souffrances ou bien il croit encore faire partie du monde des vivants, se frustrant en voyant que ceux qu’ils essayent d’atteindre ne l’écoutent ni ne lui répondent.
Presque toujours dans de telles circonstances, la créature n’est pas préparée et l’imprévu de la situation lui apporte des émotions amères et terribles.
Dans ce cas il n’y a pas de préparation, pas de séparation préalable du corps et du périsprit, la vie organique en pleine force est arrêtée, stoppée.
L’esprit va mettre du temps à réagir, il se croît toujours vivant et cette illusion peut durer jusqu’à ce qu’il ait compris ce qui lui est arrivé, il prend son corps fluidique pour son corps physique.
Il est persuadé qu’il n’est pas mort, il va se rapprocher de ceux qu’il a laissé et ne comprend pas qu’il n’a pas de réponses, il va et vient comme s’il était vivant.
Cette illusion peut durer jusqu’au complet dégagement du périsprit, elle peut durer des mois, voir des années.
4.4. Cas des suicidesLe suicidé apporte pour lui-même des désillusions amères. Parce que le cordon fluidique, restant plein de vitalité, permet à la créature d’expérimenter des sensations physiologique désagréables qui peuvent durer le temps que devait durer l’incarnation interrompue.
Il ne faut pas considérer seulement les cas classiques de suicides, il y a aussi les suicides inconscients.
« Il existe aussi les suicides lents et graduels provoqués par l’ambition ou par l’inertie, par l’abus et par les actions irréfléchis, qui sont aussi dangereux pour la vie de l’âme. »C’est pour cette raison que nos guides insistent toujours sur la nécessité de la prière et de la vigilance afin de ne pas chuter dans la tentation.
Tous les suicidés sont déçus après la mort et la phase de trouble passé, car ils constatent que les maux qui les ont poussés à l’acte ne disparaissent pas.
Certains vont continuer à revivre les derniers instants de leur vie dans leur corps spirituel continuellement. Ils vont sentir :
- l’impression terrible des poisons qu’ils ont avalé,
- la perforation de la balle qui a traversé leur cerveau,
- le poids des roues sous lesquelles ils se sont jetés,
- l’eau qui envahie les poumons et l’étouffement consécutif.
Mais le plus dur sera pour eux d’accompagner minute après minute la décomposition de leur corps abandonné et mangé par les vers [5, 7, 8].
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http://centre-andreluiz.fr/LE_PERISPRIT_DANS_LE_PROCESSUS_DE_DESINCARNATION.htm#_Toc181359250